Nicolas Sabroux le coach annemassien l’avait prédit avant même le début des rencontres, « A la lecture des compositions des équipes de notre poule cela devrait se jouer entre nous et la formation du TC Lyon », en fin de championnat les filles du TC Salève sont premières devant les rhodaniennes. Bien vu.
Pourtant cela ne s’est pas franchement déroulé comme prévu, les lyonnaises se sont mis en difficulté en s’inclinant contre Dijon et elles n’avaient ensuite plus le droit à l’erreur.
« Il y avait nous devant, Gaillou derrière et au milieu trois équipes, Lyon, Dijon et Boulogne, en lutte pour la deuxième place qualificative ». Du côté des frontalières, c’est le carton plein, cinq rencontres, cinq victoires, le coach relativise « nous avons eu de la chance en jouant à Laigneville en Picardie contre une équipe fantôme ce jour-là, alors que contre d’autres elles alignaient cinq joueuses belges », ce que confirme le président Alain Perret, « il faut que la fédération reprenne les choses en main, parfois c’est n’importe quoi, on a vu des joueuses faire deux jeux et abandonner ». La preuve avec la dernière rencontre jouée à Cap Breton contre le TC Gaillou, dernier de la poule mais battu difficilement 4-3, « Leur équipe comprenait Nathalie Tauziat, ex numéro 4 mondiale et deux autres joueuses de très bon niveau, si elles avaient disputé toutes les rencontres elles n’auraient pas terminé dernières » assure Sabroux.
Ce dernier a pu compter sur l’exemplarité de Charlotte Vernaz, le travail de sape d’Anaïs Tréand et le bon renfort de la jeune Sarah Ottomano pour palier par deux fois l’absence de Laura Bao, retenue sur les courts suisses.